LA THERAPIE PSYCHO-CORPORELLE

Principe de la thérapie psychocorporelle

La thérapie psycho-corporelle repose sur un principe fondateur : la conscience corporelle.

Son origine vient du psychiatre Wilhem Reich, élève de Freud, qui découvre que le corps enregistre le vécu personnel et l’héritage familial et en garde une mémoire active qui influence l’individu. Plus tard, la psychologue et physiothérapeute Gerda Boyesen découvre que la digestion des émotions nécessite une sécurité et que des stress trop fréquents diminuent ou saturent cette fonction d’auto-régulation des intestins.
A partir du ressenti des émotions, le travail analytique de thérapie psychocorporelle permet de dénouer les schémas sclérosants qui s’inscrivent dans le corps et l’esprit pour accéder à la pulsion vitale permettant ainsi de (re)découvrir son être profond.

La méthode conscience physiologique émane de la psychologie biodynamique développée par Gerda Boyesen. Cette méthode s’appuie sur l’origine marine du vivant qui explique la façon dont les vécus douloureux s’inscrivent dans le corps.

En effet, l’individu est principalement composé d’eau qui permet le mouvement à travers tout notre corps. L’être humain se développe dans l’eau pendant la gestation. D’après les travaux des professeurs, comme le japonais Matsuro Emoto ou le français Marc Henry, l’eau a la capacité de reproduire et de mémoriser l’information.

Pour pouvoir continuer à vivre à la suite d’évènements désagréables ou traumatisants, il est courant de contourner les douleurs vécues, au point de provoquer des programmes actifs dans nos cellules qui peuvent générer du mal-être et des maladies. Ces mémoires acquises ou transmises forment des molécules qui restent dans l’eau de nos cellules, et affectent les fonctionnements psychologiques, physiologiques et émotionnels de la personne, depuis sa conception, pendant la gestation, à la naissance, pendant l’enfance, à la puberté ou à l’âge adulte. Au cours des générations précédentes, chaque être humain peut ainsi accumuler dans ses cellules composées d’eau, des traumatismes, des maladies, des peurs, des croyances héritées de ses parents et de ses grands-parents.

En construisant des programmes, ces mémoires limitent les perceptions, les façons de pensée et d’agir. Elles empêchent les qualités d’âme de s’exprimer librement.

Prendre conscience et améliorer sa santé nécessitent de regarder dans ses empreintes toxiques, qu’elles soient individuelles et liées à sa propre histoire, à l’histoire familiale ou générationnelle, qu’elles soient environnementales.

Une analyse transgénérationnelle des mémoires cellulaires conduit à se libérer de ses fonctionnements imposés pour vivre la vie qui vous ressemble.

Pour (re)trouver ou (re)découvrir votre élan vital et votre mouvement naturel, je vous propose de vous accompagner dans la conscience de vous-même :

  • en reconnaissant votre histoire,
  • en transformant vos structures de base limitantes en potentialités,
  • en vous découvrant dans une relation naturelle à soi et de ce fait à l’autre.
Gerda Boyesen

Dans les années 1950, la psychologue et physiothérapeute Gerda Boyesen découvre le psycho-péristaltisme c’est-à-dire la capacité des intestins à réguler et à digérer les aliments mais aussi les émotions.

Ce rôle particulier est décelable à travers les bruits ou l’absence de bruits du ventre, informe et nettoie le corps des séquelles de chocs : pour se dérouler pleinement, ce processus psycho-péristaltique a besoin de conditions de sécurité.

En effet, des stress trop fréquents ou des conflits non résolus peuvent saturer ou diminuer cette fonction d’auto-régulation. Dans ce cas, les tissus ne sont plus correctement régénérés et le fonctionnement cellulaire est diminué, entrainant toute sorte de dérèglements physiologiques ou psychologiques.

Wilhem Reich

Dès 1930, le psychiatre Wilhem Reich, élève de Freud, découvre que les traumatismes de l’enfance sont enfermés dans le corps sous forme de cuirasses qui se développent et se rigidifient dans le temps à force d’inhiber les émotions.

Autrement dit, le corps enregistre le vécu personnel et l’héritage familial. Il en garde une mémoire active -quand les douleurs sont refoulées- dans les tissus musculaires qui forment des cuirasses, pour protéger son être des effets destructeurs.

Ainsi la posture et le caractère d’une personne sont influencés par les traumatismes du passé, également transgénérationnels, et les peurs de l’avenir.

Formation Conscience Physiologique

Depuis 2018, Marie Novat assure des co-formations de la Formation Conscience Physiologique organisée par Agnès Le Bas Cervantes et Françoise Steck ( pour plus de renseignements, v. www.cphy.fr).
Elle construit également des formations de trois jours sur un thème précis en co-animation avec une autre thérapeute permettant de découvrir la richesse de la formation collective pour avancer dans son développement personnel.
Elle prévoit aussi des stages de perfectionnement pour les stagiaires qui ont suivi la formation Conscience physiologique.